Traditionnellement, la qualité des sols a été évaluée sur la base des paramètres physico-chimiques (granulométrie, pH, teneurs en carbone, en azote etc.), agronomiques et pédologiques. Pour donner tout leur sens à ces approches classiques, Novasol Experts intègre la composante biologique (essentiellement microbiologique) dans son évaluation de la qualité écologique des sols. Les communautés microbiennes des sols, comme la faune, vivent en interaction étroite avec leur environnement. La petite taille et la capacité à se reproduire très rapidement des microorganismes leur confèrent une sensibilité accrue aux changements qui peuvent avoir lieu dans l’environnement, se traduisant par des modifications d’abondance, de diversité et d’activité. Le choix de l’indicateur biologique à mesurer est une étape importante pour qualifier et quantifier avec pertinence et précision l’état microbiologique d’un système permettant ainsi d’évaluer l’impact écologique des perturbations (naturelles ou dues aux activités humaines) sur le sol considéré. Selon le contexte, le besoin et l’objectif, nous pouvons suivre l’évolution temporelle et/ou la distribution spatiale de l’état biologique d’un système suite à une perturbation ou réhabilitation.

Notre évaluation de la qualité écologique des sols repose sur l’analyse des données récoltées, le choix des outils mathématiques adaptés (statistiques, référentiels, modèles) pour leur interprétation et leur traduction. Cette évaluation nécessite une expertise et un recul vis-à-vis des outils et de l’état biologique des sols afin d’apporter un regard critique et objectif indispensable pour assurer la qualité et la validation des données récoltées.